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Gone With The Book...
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1 octobre 2011

Si a los tres años no he vuelto - Ana R. Cañil (2011)

si a los 3Traduction libre de la quatrième de couverture: "Ce roman commence où s'achèvent des histoires heureuses: deux jeunes gens, Luis et Jimena, vivent la plénitude de leur amour.

Cependant, les mondes dont ils proviennent (son monde à elle, rural et pauvre, et le sien à lui, sophistiqué et bourgeois -, le pays où ils vivent - une Espagne suffoquée par le fanatisme - et surtout, le moment qui les touche - la fin de la guerre) se liguent pour qu'ils soient séparés.

A peine adolescente et enceinte, Jimena, dont le seul délit est d'être tombé amoureuse, se retrouve emprisonnée dans la prison pour femmes de Ventas, dirigée d'une main de fer par María Topete, fille d'une famille aristocratique, éduquée pour commander.

Face à une antagoniste de ce calibre, pour Jimena se profile la seule issue d'un destin désespéré... ou peut-être que non.

Deux femmes. Deux mondes.

Deux manières de comprendre la vie et l'amour.

Une formidable fresque des deux Espagnes de l'après-guerre incarnées par deux personnages inoubliables."

J'ai passé un bon moment sur ce bouquin, un peu parce que ces derniers temps, je suis souvent épuisée le soir et ne parviens à lire que quelques lignes, un peu parce que c'était le premier livre que je lisais en espagnol depuis longtemps et un peu parce qu'il y avait quelques longueurs. Ceci étant dit, j'ai dans l'ensemble apprécié ce livre qui m'a beaucoup appris sur cette période de l'après-guerre d'Espagne et des vengeances infligées par les falangistes aux républicains. Malgré ces longueurs, en particulier en ce qui concerne les passages sur les horreurs que subit Jimena en prison, je recommande chaudement ce livre si vous lisez l'espagnol ou s'il est un jour traduit en français. N'ayant pas lu depuis longtemps en espagnol, je ne suis pas vraiment à même de juger le style de l'auteur qui toutefois m'a semblé assez journalistique, chose peu surprenante, le journalisme étant la formation de l'auteur devenue romancière pour ce livre où elle raconte l'histoire de deux femmes que tout oppose à l'exception d'une force de caractère puisée dans leurs éducations respectives. La fin est heureuse et j'avais déjà tendance à accuser l'auteur de mièvrerie quand j'ai découvert que c'était une histoire vraie où seuls quelques noms ont été changés. La période franquiste est probablement bien loin d'avoir fini de livrer ses secrets les plus lourds...


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