Pain amer - Marie-Odile Ascher (2011)

Quatrième de couverture:

Ils étaient des milliers à avoir fui la révolution bolchevique et la guerre civile. En 1946, auréolé de sa victoire sur le nazisme, Staline les rappelle à la mère patrie : l'URSS. Ils seront quelque quatre à six milles «Russes blancs» exilés à suivre l'étoile rouge et les promesses du Petit Père des peuples.

Parmi eux, Marina qui, bien que se sentant française, suit les siens dans leur voyage de retour. Elle laisse Marc, son grand amour, certaine de revenir bientôt sur la Côte d'Azur, pour l'épouser. Pour l'instant, un long périple l'attend. Elle ne se doute pas que, une fois arrivée, se dressera entre elle et ses rêves d'avenir le mur du totalitarisme

Passer du style de Marguerite Duras au style de ce roman populaire a été une expérience un peu curieuse mais bon! Sur la forme, ce roman n'a effectivement pas grand chose à offrir. C'est écrit dans un style très académique, sans grand intérêt à mon sens, mais sur le fond, ce livre est tout de même intéressant. J'ignorais que des "Russes blancs" s'étaient fait piéger par le régime stalinien et avaient rejoint l'URSS après la guerre, pays qu'ils n'ont bien évidemment plus pu quitter. Je pense qu'à vrai dire, j'aurais préféré lire les vrais témoignages que l'auteur mentionne à la fin du livre plutôt que ce texte imaginé en partie à partir des dits témoignages. Merci quand même, Bécassine, de m'avoir signalé ce livre, qui n'aura pas été un coup de coeur pour moi comme il l'a été pour toi mais qui m'aura quand même instruite!