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Gone With The Book...
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1 février 2015

Pas pleurer - Lydie Salvayre (2014)

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Quatrième de couverture:

Deux voix entrelacées. Celle, révoltée, de Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les Nationaux avec la bénédiction de l’Église contre « les mauvais pauvres ». Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et « mauvaise pauvre », qui a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours enchantés de l’insurrection libertaire par laquelle s’ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d’Espagne, des jours qui comptèrent parmi les plus intenses de sa vie. Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent et qui font apparaître l’art romanesque de Lydie Salvayre dans toute sa force, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, porté par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeusement malmenée.

Bonne nouvelle. C'est la troisième année de suite que le Goncourt est non seulement lisible mais plaisant. Je n'ai pas ressenti pour celui-ci l'enthousisame que j'avais eu pour Au revoir là-haut l'année dernière mais j'ai quand même passé un moment intéressant avec ce roman, qui n'en est pas vraiment un car l'auteure revient en fait sur la façon dont sa mère a traversé la guerre civile espagnole de 36 à 39. En parallèle, Lydie Salvayre rend hommage à Georges Bernanos, et plus particulièrement à son ouvrage Les Grands Cimetières sous la lune, qu'il avait commencé à écrire alors qu'il vivait à Majorque quand les évènements ont éclaté. On peut regretter que la narratrice (l'auteure) n'ait qu'un rôle de témoin dans l'histoire, et dont l'implication dans l'histoire aurait pu donner un peu plus de profondeur au roman. Par ailleurs, il n'est pas forcément facile d'apprécier l'ensemble du texte si l'on ne parle pas espagnol. Certains passages sont carrément en espagnol ou bien dans le français espagnolisé de la maman. Je comprends la démarche de l'auteur et de l'éditeur mais j'imagine qu'un non-hispanophone peut se perdre un peu (ma maman à moi confirme!). Ceci étant dit, ce roman est une leçon d'histoire utile pour qui ne connaîtrait pas bien la guerre d'Espagne et ses horreurs.

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