Les deux bouts du bâton - Jean-Pierre Cendron (2014)
Quatrième de couverture:
Accoudé au zinc du café Le Khédive, Nicolas va voir sa vie basculer. Pourquoi a-t-il accepté la proposition de Boris Mitrofanovich ? Amitié, convictions ? Il se posera longtemps la question. Nicolas Martineau, professeur d'histoire dans un lycée de la banlieue parisienne, se retrouve immergé dans l'univers très contrôlé de l'Union soviétique des années 1980 pour aider une femme, celle que le transfuge Fédor Rijkov a quittée pour passer à l'Ouest. Au royaume du KGB, chacun de ses pas sera suivi jusqu'à la fin par un mystérieux personnage.
Autant le dire tout de suite, Jean-Pierre Cendron est un ami de ma mère et je n'ai à priori pas envie de dire du mal de son livre ! Et d'ailleurs, nul n'en est besoin. J'ai passé un assez bon moment avec ce roman. Le style est peut-être légèrement académique mais il retranscrit parfaitement l'atmosphère lourde du carcan soviétique et de sa bureaucratie. L'intrigue, elle, laisse un peu sur sa faim. Je m'attendais au départ à ce que le héros vive un véritable cauchemar, et certes il vivra un moment traumatisant, mais ce prof un peu naïf, un peu idéaliste, comme le sont bien des profs d'ailleurs, s'en sortira plutôt pas mal. Je m'attendais à un dénouement plus surprenant et finalement, il ne s'agit que d'une banale histoire de trahison. Des débuts prometteurs quoiqu'il en soit. J'espère que Jean-Pierre Cendron reprendra la plume !