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Gone With The Book...
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7 février 2021

The Weight Of The World - David Joy (2017)

David Joy

Editeur : G.P. Putnam's Sons (7 mars 2017)

Nombre de pages : 270

Edition en français : Le poids du monde - Editions 10/18 (4 juillet 2019)  

Présentation de l'édition française :

Après avoir quitté l'armée et l'horreur des champs de bataille du Moyen-Orient, Thad Broom revient dans son village natal des Appalaches. N'ayant nulle part où aller, il s'installe dans sa vieille caravane près de la maison de sa mère, April, qui lutte elle aussi contre d'anciens démons. Là, il renoue avec son meilleur ami, Aiden McCall. Après la mort accidentelle de leur dealer, Thad et Aiden se retrouvent soudain avec une quantité de drogue et d'argent inespérée. Cadeau de Dieu ou du diable ?

Ce que j'en ai pensé... 

J’ai enfin lu ce roman de David Joy, autre écrivain de Caroline du Nord, que je me promettais de lire depuis longtemps et dont François Busnel a réalisé une interview dans la Grande Librairie il y a quelques mois.

Tout comme Ron Rash, qui habite le même comté de Jackson en Caroline du Nord, il décrit magnifiquement la beauté à couper le souffle des paysages environnants et la dureté de la misère sociale dans laquelle vit une grande partie de la population de ce comté.

La particularité de Jackson County niché dans les Appalaches à l’extrême ouest de l’Etat de Caroline du Nord est qu’y cohabitent une population très pauvre, comptant de nombreux jeunes ravagés par la drogue, et une élite intellectuelle appartenant à l’Université de Western Carolina, où d’ailleurs enseignent et Ron Rash et David Joy.

Pour qui connaît les lieux, le contraste est saisissant. Vous traversez des contrées paumées où se succèdent les trailer parks, les commerces abandonnés et une ambiance générale de décrépitude et puis vous arrivez sur le campus de Western qui, comme toute université américaine qui se respecte, est immaculé.

J’ai eu la chance de faire plusieurs stages à Western et à chaque fois, j’ai été frappée par ce contraste, que David Joy capture à merveille. Certes, son style est moins travaillé que celui de Ron Rash mais de ce fait, plus percutant et plus facile à lire.

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