La part des flammes - Gaëlle Nohant (2015)
LU EN JANVIER 2020
Editeur : Héloise d'Ormesson (19 mars 2015) / Le Livre de Poche (9 mars 2016)
Nombre de pages : 492
Quatrième de couverture :
4 mai 1897. Autour de l'épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d'Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d'une politesse exquise qui vous assassine sur l'autel des convenances, et Constance d'Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi.
Qu'ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d'Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux, La Part des flammes, nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d'un roman feuilleton.
Ce que j'en ai pensé...
J’ai refermé le livre de Gaëlle Nohant en me demandant une fois de plus pourquoi il me faut parfois tant de temps pour me décider à lire un bouquin.
Il aura fallu que mes libraires adorées de Cagnes-sur-Mer m’annoncent la venue de l’autrice pour que je sorte de mes retranchements. C’était le 14 mars 2020, trois jours plus tard, le ciel nous tombait sur la tête...
J’ai passé six très belles soirées à déguster ces 493 pages, embarquée par ces destins de femmes liées à la tragédie du Bazar de la Charité, dont je ne savais rien ou presque.
C’est un roman formidablement écrit, fourmillant de détails et non dépourvu d’un certain sarcasme à l’égard de cette aristocratie oisive du XIXème siècle. Bref, une lecture vraiment épatante !