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Gone With The Book...
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24 avril 2021

Histoire du fils (2020) - Le soir du chien (2001) - Marie-Hélène Lafon

MH Lafon

LU EN SEPTEMBRE 2020

Editeur Histoire du fils : Buchet - Chastel (20 août 2020) 

Nombre de pages : 176

Quatrième de couverture :

Le fils, c'est André. La mère, c'est Gabrielle. Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, la soeur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille.

Entre Figeac, dans le Lot, Chanterelle ou Aurillac, dans le Cantal, et Paris, Histoire du fils sonde le coeur d'une famille, ses bonheurs ordinaires et ses vertiges les plus profonds, ceux qui creusent des galeries dans les vies, sous les silences.

 

Editeur Le soir du chien : Points (5 septembre 2003)

Nombre de pages : 140

Quatrième de couverture :

Avec ses dix-huit ans et ses longs cheveux fauves, Marlène attire tous les regards. Ceux des hommes, et leur désir. Ceux des femmes, et leur jalousie. Mais Marlène reste avec Laurent, dans leur petite maison à eux, perchée en haut du bourg ; elle dévore des livres. Elle va la nuit par les petites routes du Cantal, avec le chien. Puis tout bascule. Ce soir-là, le soir du chien...

Ce que j'en ai pensé...

Il était impossible que je sois déçue par le dernier livre de Marie-Hélène Lafon et je ne l’ai pas été. Avec Histoire du fils, elle confirme qu’elle est mon autrice française préférée.

Je ressors de chacune de ces lectures à la fois enthousiaste et un peu mélancolique. Sans doute parce qu’elles me ramènent presque toutes à mes racines paysannes, racines qui sont au cœur de l’œuvre de Marie-Hélène Lafon. Les siennes sont bien différentes des miennes mais qu’importe, les émotions que je ressens en la lisant sont incomparables.

Ses romans sont toujours courts mais son écriture ciselée et son style narratif font que 170 pages de cette autrice en valent bien 500 d’auteurs bavards. Je suis toujours épatée de la profondeur de ses textes et de l’ampleur de ses personnages malgré la concision des romans.

Commencé un soir, j’ai terminé Histoire d’un fils le lendemain matin et j’ai ensuite profité d’une douce journée pluvieuse pour sortir de ma pile à lire Le soir du chien qui attendait depuis bien trop longtemps. Et au sortir de ce deuxième Marie-Hélène Lafon en moins de 24 heures, j’éprouve le même sentiment de plénitude et cette même pointe de nostalgie.

À la suite de ces deux lectures, j’ai eu la chance de rencontrer Marie-Hélène Lafon à l’occasion des Correspondances de Manosque et l’écouter pendant près d’une heure fut un moment jouissif.

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