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Gone With The Book...
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2 mai 2021

Nature humaine - Serge Joncour (2020)

Nature humaine

LU EN OCTOBRE 2020

Prix Femina 2020

Editeur : Flammarion (19 août 2020)

Nombre de pages : 400

Quatrième de couverture :

La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois soeurs, semble redouter davantage l'arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d'un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l'homme et la nature, la relation n'a cessé de se tendre. À qui la faute ?

Dans ce grand roman de « la nature humaine », Serge Joncour orchestre presque trente ans d'histoire nationale où se répondent jusqu'au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. À moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits...

Ce que j'en ai pensé...

Pour moi, qui ai, du côté maternel, des racines paysannes, ce roman a été une plongée dans ma propre histoire et pas seulement pour le parallèle avec le devenir de l’exploitation agricole et des relations familiales. Celles et ceux qui me connaissent bien et liront le livre comprendront que l’histoire entre Alexandre et Costanze n’a pu que réveiller des choses en moi.

Serge Joncour a trois ans de plus que moi, alors forcément les souvenirs qu’il évoque ont tous un écho dans ma mémoire.

Ma campagne champenoise n’était pas la même que celle des Fabrier mais comme pour les Fabrier, tout s’est effondré comme un château de cartes en une génération et j’aimerais connaître le destin des Fabrier après 1999 pour le comparer à celui de ma famille.

Je n’ai qu’un tout petit reproche à faire à l’auteur, il est peut-être un tout petit peu trop bavard au cours des rencontres littéraires et dévoile, à mon goût, un peu trop de détails. J’ai adoré l’écouter aux Correspondances de Manosque en septembre dernier mais la prochaine fois, je lirai le bouquin avant d’aller l’écouter !

Quoiqu’il en soit, j’ai adoré ce roman, dont la conclusion m’a émue aux larmes...

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