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Gone With The Book...
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12 mai 2021

La femme révélée - Gaëlle Nohant (2020)

La femme révélée

LU EN MARS 2020

Editeur : Grasset (2 janvier 2020)

Nombre de pages : 384

Quatrième de couverture :

Paris, 1950. Eliza Donneley se cache dans un hôtel modeste sous le nom de Violet Lee. Elle a brusquement abandonné les beaux quartiers de Chicago, un mari fortuné et son petit garçon, n'emportant qu'une valise, son Rolleiflex et la photo de son fils. Pourquoi ’est-elle enfuie au risque de tout perdre  ?

Dans un Paris qui redécouvre la lumière après les années grises, Violet tente de se réinventer. A travers l’objectif de son appareil photo, elle apprivoise la ville, saisit les visages des humbles, des invisibles. Et découvrant une indépendance nouvelle, elle se laisse traverser par le souffle d’une passion. Mais comment supporter d'être traquée, déchirée par la douleur de l’exil ?  Et surtout, comment, se pardonner l'abandon d'un fils  ?

Des souvenirs de la guerre encore brûlante aux injustices raciales, de la vieille Europe où tout semble possible aux Etats-Unis en pleine ébullition politique et sociale, une odyssée vers la modernité. En luttant pour saliberté, pour la liberté, Violet gagnera le droit de vivre en artiste et en accord avec ses convictions. Jusqu'au jour, où vingt ans plus tard, se profile un possible retour...

Par la grâce de son écriture ample et sensible, Gaëlle Nohant crée un monde intense, vibrant d'humanité.

Ce que j'en ai pensé...

J’aurais tellement aimé être pleine d’enthousiasme après cette lecture mais malheureusement, mon avis sur ce roman, que j’attendais avec beaucoup d’impatience, est un peu mitigé. Sa lecture n’avait pas été déplaisante, loin de là, mais il m’avait manqué l’étincelle, que j’avais trouvé dans La part des flammes (sans faire de mauvais jeu de mots !) de la même autrice.

Je crois que j’aurais préféré que ce roman ne se déroule pas en partie aux États-Unis, mais plutôt dans un endroit que je connaîtrais moins bien, et que Gaëlle Nohant, qui a incontestablement fait un énorme travail de recherche et dont j’adore l’écriture, ne s’inspire pas du personnage de la photographe Vivian Maier pour créer Violet. Quant au thème de la lutte pour les droits civiques aux Etast-Unis dans les années 60, tant d'auteurs américains en ont déjà si bien parlé. Difficile de leur arriver à la cheville...

J’ai eu l’impression d’un livre convenu écrit proprement par une écrivaine consciencieuse mais je l’ai traversé sans y retrouver le souffle romanesque de La part des flammes, qui m’avait emportée et je suis au final restée sur ma faim. Je crois que l'autrice a voulu traiter trop de sujets en un seul et même roman et le résultat est assez superficiel, ce qui n'était pas du tout le cas de La part des flammes.

D’ailleurs, un an plus tard, alors que je publie cette chronique, j’ai dû relire une partie du bouquin car je ne me souvenais plus du tout pourquoi elle avait quitté Chicago ! Ooops… Dommage...

 

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